Les tourbières se trouvent principalement en montagne, aux environs du cercle polaire arctique, en Irlande ou en Ecosse. Et pourtant, il en existe deux dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine : celle d’Heurteauville et celle du marais Vernier. Cette dernière est la plus grande de France !
Avec le remblaiement flandrienremblaiement sédimentaire provoqué par la montée du niveau marin à la fin de la dernière glaciation vers 10 000 ans avant notre ère More, l’ancien chenal de la Seine (dans le cas du marais Vernier) et un bras (dans le cas d’Heurteauville) se sont retrouvés isolés du cours du fleuve. Ces dépressions humides ont été alors soumises à un lent comblement par des matières végétales, notamment issues de carex, appelés aussi laîches. Les basses températures qui régnaient alors et la faible oxygénation des eaux stagnantes ont ralenti les processus de décomposition. Une tourbeMatière organique fossile formée dans un milieu saturé en eau par accumulation de végétaux sur de longues temporalités. More noire s’est accumulée jusqu’à affleurer la surface de l’eau. Le lessivage par les pluies rendant le milieu acide, ce sont alors les sphaignes qui s’installent. Ces mousses donnent par leur accumulation la tourbeMatière organique fossile formée dans un milieu saturé en eau par accumulation de végétaux sur de longues temporalités. More blonde. Ce milieu permet l’installation de plantes spécifiques et rares.
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