La Seine transporte de nombreux polluants jusqu’à la mer : substances chimiques, bactéries, nitrates, phosphates, macrodéchets, microplastiques,… La dynamique estuarienne permet cependant un stockage et une épuration naturelle d’une partie de ces polluants, contribuant ainsi à la réduction des flux à la mer.
C’est notamment le cas pour les nutriments qui subissent des transformations par des bactéries spécifiques durant leur passage dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. Dans le cas de l’azote, l’ammonium est oxydé en nitrites puis en nitrates (processus de nitrification), eux mêmes réduits en diazote qui rejoint l’atmosphère (processus de dénitrification). Cependant, la réduction des surfaces de vasières et de zones humides a réduit la capacité épuratrice naturelle de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. La restauration de ces milieux devrait contribuer à améliorer la qualité des eaux de la Seine et réduire les flux polluants à la mer.
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