L’augmentation des températures de la Seine est déjà visible en estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More : à Oissel les mesures montrent une hausse de +0.5°C depuis les 10 dernières années (début des enregistrements). A l’amont de Paris, les longues chroniques (depuis la fin du XIXème) montrent une hausse des températures de 1,7°C en un siècle.
Conséquence directe du réchauffement climatique, cette augmentation aura des répercussions sur les processus biogéochimiques, la vie aquatique mais également sur les rejets et les prélèvements d’eau.
Les simulations montrent que cette augmentation des températures va s’accélérer. Dans certains scénarios, elle pourrait dépasser les +2.5°C dans les eaux de la Seine mais également, dans le milieu marin d’ici 2100. Cette hausse des températures moyennes implique des températures hivernales et estivales plus fortes mais également une multiplication par 3 des périodes chaudes (> 25.5°C) comparativement au début du XXIe siècle.
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