Le réchauffement du climat mondial dû aux activités humaines est un fait établi, faisant de la décennie 2011-2020 la plus chaude depuis environ 125 000 ans. Les politiques mises en œuvre dans les années 2020 devraient conduire à un réchauffement global d’environ +3.2°C à l’horizon 2100, comparativement à l’ère pré-industrielle.
Les impacts du changement climatique vont s’accentuer au fur et à mesure du réchauffement mondial. Certaines de ces conséquences seront irréversibles pendant des siècles, voire des millénaires. Les risques seront de plus en en plus complexes, combinés, en cascade et difficiles à gérer. Ils vont aussi s’aggraver avec l’augmentation du réchauffement dans toutes les régions du monde.
Le territoire normand est déjà impacté par le changement climatique. L’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine, en tant qu’exutoire d’un bassin versantEspace qui draine l’ensemble des eaux de ruissellement et d’infiltration vers un même exutoire (lac, cours d’eau, océan, etc.). More anthropisé et à la résilience diminuée, sera en conséquence particulièrement sensible aux changements climatiques : hausse des températures, évolution de la pluviométrie, élévation du niveau marin, augmentation en fréquence et intensité des évènements climatiques extrêmes.
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