Les effets du changement climatique sur les apports en eau douce à l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More sont directement liés à la pluviométrie, à la hausse des températures et de l’évaporation sur le bassin versantEspace qui draine l’ensemble des eaux de ruissellement et d’infiltration vers un même exutoire (lac, cours d’eau, océan, etc.). More.
La diminution de la pluviométrie estivale et l’augmentation marquée de l’évaporation conduiront à une baisse significative des débits moyens annuels estimée à environ -30% à l’horizon 2100. Cette dernière sera accompagnée d’une diminution forte des débits d’étiageQualifie la période de l’année où un cours d’eau atteint son débit le plus bas. (vs Crue) More pouvant atteindre les -40% aux mêmes échéances. Ces diminutions dans les apports superficiels seront associées à un important rabattement du niveau des nappes. En hiver, la hausse de la pluviométrie devrait conduire à une hausse des débits de crues. Cette évolution marquée selon les saisons vont dans le sens d’une radicalisation de conditions hydrologiques.
Les conclusions concernant les pluies extrêmes et leurs répercussions sur les débits ne sont pas toutes cohérentes, mais il n’est pas exclu que ces derniers puissent également augmenter en hiver comme en été.
Le temps passé en sécheresse hydrologique (inférieur à un seuil de débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More) s’allonge également. La forte sécheresse de 1944-1949, considérée comme exceptionnelle dans le temps passé, devient normale dans les projections futures.
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