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Comment était l’estuaire il y a 250 ans ?

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% de surface en eau perdu

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, l’estuaire de la Seine n’a pas connu d’aménagements majeurs ayant impacté sa morphologie. Il était alors encore qualifié de sauvage, avec un lit large et peu profond, de multiples bras et de nombreuses îles. Les berges, encore naturelles, étaient en pente douce et constituaient des espaces de transition entre le lit mineur de la Seine et les marais de la plaine alluviale.

Le lit mineur de la Seine était relativement stable et régulier entre Poses et Caudebec-en-Caux. En aval de Caudebec-en-Caux, la morphologie de la Seine devenait plus large et plus instable. L’embouchure était encombrée de bancs de sable mobiles et plusieurs chenaux, se déplaçant continuellement, coexistaient.

A cette époque, les berges – encore naturelles – étaient basses. Les inondations étaient fréquentes lors des fortes marées, des tempêtes et des crues. Les abords du fleuve, constitués de zones humides et de marais, étaient peu accessibles.

En 1750, la surface en eau de l’estuaire de la Seine s’étendait sur 340 km², contre 136 km² aujourd’hui.