Jusqu’au milieu du XIXème siècle, l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine n’a pas connu d’aménagements majeurs ayant impacté sa morphologieEn océanographie, désigne la forme des fonds marins. More. Il était alors encore qualifié de sauvage, avec un lit large et peu profond, de multiples bras et de nombreuses îles. Les berges, encore naturelles, étaient en pente douce et constituaient des espaces de transition entre le lit mineurEspace occupé par l’écoulement d’un cours d’eau, hors événements hydrologiques exceptionnels. Il est séparé du lit majeur par des berges et dans le contexte estuarien, il inclue la zone intertidale. More de la Seine et les marais de la plaine alluviale.
Le lit mineurEspace occupé par l’écoulement d’un cours d’eau, hors événements hydrologiques exceptionnels. Il est séparé du lit majeur par des berges et dans le contexte estuarien, il inclue la zone intertidale. More de la Seine était relativement stable et régulier entre Poses et Caudebec-en-Caux. En aval de Caudebec-en-Caux, la morphologieEn océanographie, désigne la forme des fonds marins. More de la Seine devenait plus large et plus instable. L’embouchure était encombrée de bancs de sable mobiles et plusieurs chenaux, se déplaçant continuellement, coexistaient.
A cette époque, les berges – encore naturelles – étaient basses. Les inondations étaient fréquentes lors des fortes marées, des tempêtes et des crues. Les abords du fleuve, constitués de zones humides et de marais, étaient peu accessibles.
En 1750, la surface en eau de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine s’étendait sur 340 km², contre 136 km² aujourd’hui.
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