La Seine est une zone de transit pour de nombreux déchets (plastique, verre, métal, textile,…) issus des activités humaines. Le fonctionnement spécifique de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More (marée) fait de ce secteur une zone d’accumulation, avec des déchets qui se déposent sur les berges et qui sont remobilisés dans les conditions de forte marée, de crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More ou de tempête. Selon la typologie des berges (végétation, pente, orientation, etc.), des stocks de déchets peuvent également se constituer : 74 sites de dépôts ont ainsi été dénombrés entre Poses et Tancarville !
Malgré des ramassages menés dans la Seine et sur les berges (70 à 130 t/an), un flux résiduel estimé entre 100 et 200 t/an de déchets plastiques rejoint la baie de Seine.
Au-delà des nuisances visuelles, la présence de plastiques dans l’environnement impacte les organismes aquatiques, avec divers dommages physiques. La question de la fragmentation des déchets plastiques en petits éléments pose également des questions environnementales. En effet, ces fragments sont ingérés par les organismes aquatiques et les oiseaux marins, qui sont alors exposés aux contaminants présents à la surface de ces microplastiques. Par ailleurs, ils peuvent servir de support pour le transport d’œufs ou de larves et ainsi participer à la dissémination d’espèces.
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