Sur le littoral de Seine-Maritime, le ramassage de coquillages (moules notamment) est interdit de façon permanente entre l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine et le cap d’Antifer, aux embouchures des fleuves, dans et à la sortie des ports, et autour des centrales nucléaires. Ces interdictions s’appuient sur des raisons de sécurité et de salubrité. Des interdictions limitées dans le temps sont également régulièrement prises, du fait de la présence ponctuelle dans les coquillages de bactéries pouvant entraîner des maladies infectieuses (pathogènes).
La pêche à pied à l’embouchure de la Seine a ainsi été identifiée comme une pratique présentant un risqueConfrontation d’un aléa et d’une zone géographique présentant des enjeux. More sanitaire lié à la consommation de ces coquillages. Cette contamination est liée aux apports en bactéries pathogènes, en virus et en parasites par les eaux de la Seine ; provenant des rejets domestiques, des effluents d’élevage ou des rejets de stations d’épuration.
Malgré des arrêtés préfectoraux interdisant la pêche à pied sur le littoral entre Trouville et Antifer, cette activité est observée de manière permanente sur plusieurs sites (Le Havre, Octeville-sur-Mer, Saint-Jouin-Bruneval) par plusieurs centaines de pécheurs réguliers.
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