Autrefois, il était courant de se baigner dans la Seine. Flaubert pratiquait régulièrement cet exercice à Croisset. Jusque dans les années 1950, de nombreux établissements de bain et plages étaient fréquentés par les baigneurs, surtout en amont de Rouen. Au début du XXe siècle, alors que les piscines modernes n’existaient pas encore, des aménagements délimitaient et sécurisaient les plans d’eau dans lesquels on se baignait. A Rouen, avant que la piscine Gambetta ne soit construite, en 1933, les Bains du Galet et les Bains Villers accueillaient les baigneurs.
De nos jours, la baignade en Seine est le plus souvent interdite – ou tout au moins peu recommandée – principalement pour des raisons de sécurité et de qualité microbiologique. En effet, la force des courants et la navigation rendent cette pratique dangereuse ; et les résultats des suivis microbiologiques montrent une qualité des eaux encore parfois insuffisante pour la baignade. Cependant, la qualité de l’eau évolue de manière favorable, pour peut être bientôt, voir des projets de baignade en estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de Seine sortir de l’eau, comme c’est le cas à Paris pour 2025 !
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