Modélisation validée de l’hydro-morpho-sédimentologie, base physique d’une modélisation environnementale de l’estuaire de la Seine

La stratégie du projet MODEL consistait en la mise en place d’une nouvelle modélisation hydrosédimentaire de la Seine et de la baie de Seine, réunissant tous les ingrédients du modèle développé dans les phases de recherche Seine-Aval précédente mais aux capacités étendues en termes de classes de sédiments considérées et de modélisation du comportement des sédiments mixtes. De plus, les performances sont accrues par un raffinement du maillage sans compromettre les performances de calcul (grâce à l’utilisation de techniques de calcul parallèle), autorisant ainsi les simulations pluriannuelles. Pour profiter de la rapidité offerte par le calcul parallèle, il fut décidé de changer de plate-forme de calcul courantologique en utilisant le code hydrodynamique MARS-3D également développé à l’Ifremer, convergeant ainsi vers un modèleEnsemble d’équations permettant de reproduire analytiquement le fonctionnement d’un système. More hydro-sédimentaire MARS-SiAM en version curviligne. Le nouveau modèleEnsemble d’équations permettant de reproduire analytiquement le fonctionnement d’un système. More hydrosédimentaire MARS-SiAM-3D a été validé sur le plan hydrodynamiqueScience qui étudie le mouvement des eaux, en lien avec le milieu dans lequel elles évoluent. More : la simulation de la propagation de la marée dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More, jusqu’à Poses est excellente et les comparaisons des courants calculés avec les mesures ADCP sur toute la colonne d’eau, en quelques points, sont très bonnes. Les premières validations en salinité sont également bonnes, mais méritent d’être poursuivies. La mise en place de la modélisation des dynamiques sédimentaires a été ébauché. En particulier un effort d’échantillonnage in situ a été produit afin de d’enrichir le set de données disponible pour mener le travail de validation de la modélisation des MES.