Rapport scientifique et technique
Le projet DEFHFIS visait l’étude du fonctionnement des filandres de l’aval de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More, d’un point de vue morphologique et écologique. Il s’est intéressé à l’évolution de ces systèmes dans le contexte anthropique de l’estuaire de la Seine en lien avec les évolutions morphologiques globales du système et la gestion des milieux sur les bassins versants des filandres. L’étude du fonctionnement hydrodynamiqueScience qui étudie le mouvement des eaux, en lien avec le milieu dans lequel elles évoluent. More, des interactions entre les caractéristiques morphosédimentaires et biologiques (habitats, zoobenthos, poissons, oiseaux) des flux de matière organique ont permis de poser les bases d’une analyse de leur fonctionnement écologique. Une typologie fonctionnelle des filandre de la Seine a pu être proposée.
Il ressort que les filandres sont des écosystèmes à très fort potentiel écologique, aussi bien du point de vue du benthos (plus de richesse spécifique, plus d’abondance, plus de productivité que la slikkeÉtendue de vase non végétalisée, limitée vers le haut par le niveau de haute mer de morte-eau. More), des communautés d’invertébrés terrestres du SchorreÉtendue de vases végétalisées soumises à la marée. Le schorre, plus élevé topographiquement que la slikke, n’est recouvert par la mer que lors des grandes marées (vive eau) et des tempêtes. More, du compartiment ichyologique (très nombreux taxons) que du compartiment ornithologique (utilisation comme zone de repos et d’alimentation, refuge pour juvéniles). Du point de vue ichtyologique, la comparaison avec la Baie du Mont Saint Michel a montré que le degré élevé d’anthropisation qui caractérise l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine (qualité d’eau et aménagements multiples) n’entrave pas le cycle de vie des espèces qui le fréquente.
Référence bibliographique
Lesourd S. (coord.), Bessineton C., Carpentier A., Chouquet B., Cuvilliez A., Duhamel S., Julve P., Lecarpentier T., Marion C., Morel F., 2012. Projet DEFHFIS : Dynamique des écosystèmes et fonctionnement hydromorphologique des filandres en Seine. Projet Seine-Aval 4, 52p.
GIP Seine-Aval, 2022. CAPNORD : Caractérisation des évolutions hydro-morpho-sédimentaires et écologiques du secteur de la fosse Nord depuis la construction de Port 2000. 55 pp.
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