Incendie du 26 septembre 2019 des installations « Lubrizol/NL-Logistique » : Quel impact sur la Seine ?

Lors de l’incendie des zones d’entrepôt des sociétés Lubrizol et NL-Logistique du 26 septembre 2019, une partie des eaux d’extinction a été déversée dans le bassin aux bois (Rouen) connecté à la Seine. Rapidement, et en complément des campagnes menées par les services de l’Etat, divers organismes publics et les exploitants, des équipes scientifiques se sont mobilisées pour étudier l’impact de l’évènement sur la Seine. De nombreuses données ont ainsi été acquises dans les mois qui ont suivi l’incendie, pour déterminer le niveau de contamination de la Seine et l’impact sur la faune aquatique.

Le GIP Seine-Aval a compilé les nombreuses données disponibles pour engager une synthèse croisée et fournir une vision globale des résultats acquis. Cette synthèse informe sur les conséquences de l’incendie 1) à une échelle locale (bassin aux bois), proche (boucle de Rouen) et globale (estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine) ; 2) à court et moyen terme ; et 3) d’un point de vue chimique et écotoxique. Elle est structurée autour de 4 questionnements principaux :

1. Quelles sont les données acquises pour le suivi de l’impact de l’événement ?
2. Quel niveau de contamination en Seine ?
3. Quelle toxicitéEffets des polluants chimiques sur les organismes et les écosystèmes. On peut distinguer la neurotoxicité (effets sur le système nerveux), la génotoxicité (effets sur le génome), l’immunotoxicité (effets sur le système immunitaire), la reprotoxicité (effets sur la reproduction), etc. More pour le milieu ?
4. Quel impact sur les organismes aquatiques ?