Modélisation des inondations/submersions à l’échelle de l’estuaire de la Seine

Avec le changement climatique, la vulnérabilitéNiveau de conséquence prévisible d’un aléa sur des enjeux. Différentes actions peuvent la réduire en atténuant l’intensité de certains aléas ou en limitant l’exposition des enjeux. More aux débordements de la Seine des territoires situés entre Poses et la mer va augmenter. La caractérisation et la compréhension des inondations est ainsi essentielle. Ce besoin de connaissance répond également aux enjeux réglementaires et d’aménagements actuels, notamment avec la mise en œuvre de la compétence GEMAPI qui vise à concilier la prévention des inondations et la gestion des milieux aquatiques, dont les collectivités ont à présent la charge.

Les membres du GIP Seine Aval et la DREAL Normandie ont initié en 2018 un programme d’études complémentaires au précédent (2013), afin i) de progresser dans la caractérisation des inondations à l’échelle de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More ; et ii) de disposer d’une approche cohérente pour les études réglementaires (études de danger, GEMAPI, PAPI, etc.).

L’étude réalisée s’articule autour de 3 tâches :

1. Elaboration du modèleEnsemble d’équations permettant de reproduire analytiquement le fonctionnement d’un système. More
2. Formation et transfert du modèle
3. Simulation de 20 scénarios d’exploitation

A travers la simulation de scénarios théoriques d’inondationSubmersion d’un terrain. En milieu estuarien, elle peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe. More dans les différents secteurs de la vallée de la Seine, plusieurs résultats marquants ressortent :

1. La majeure partie de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine (de Poses à la mer) est régulièrement exposée aux inondations, qu’elles soient liées à des crues (secteurs les plus amonts), à des tempêtes (secteurs aval et médians) ou à une combinaison de ces facteurs.
2. L’élévation du niveau marin va fortement accroître cette vulnérabilitéNiveau de conséquence prévisible d’un aléa sur des enjeux. Différentes actions peuvent la réduire en atténuant l’intensité de certains aléas ou en limitant l’exposition des enjeux. More.
3. La protection de certaines zones par des murets génère une augmentation des niveaux d’eau dans l’ensemble de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More.
4. L’ouverture de zones d’expansion de crues est une piste pour réduire les niveaux d’eau en période d’inondationSubmersion d’un terrain. En milieu estuarien, elle peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe. More, tout en permettant un développement de zones humides dans le lit majeurEspace correspondant à la plaine inondable d’un cours d’eau sans les aménagements. Il est limité par l’emprise des crues exceptionnelles. More de la Seine.