Rapport scientifique et technique
En juin 2016, la Seine a connu une crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More exceptionnelle pour la saison. Un pic à 2080 m3/s a été atteint le samedi 4 juin (débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More comparable à la crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More de mars 2001 où les débits avaient atteint 2100 m3/s). Ce pic de crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More a été concomitant avec des fortes marées (coefficient de maréeNombre sans dimension calculé d’après le marnage qui caractérise la grandeur de la marée sur une échelle de 20 à 120. More de 103 le 6 juin). Les conditions météorologiques n’ont pas présenté de configurations favorables à une surcoteAugmentation du niveau de la surface de l’eau du fait de phénomènes météorologiques. (vs Décote) More ou à une décoteDiminution du niveau de la surface de l’eau du fait de phénomènes météorologiques. (vs Surcote) More.
Les niveaux d’eau atteints entre Poses et Oissel sont les plus significatifs, avec une période de retourCaractérise le temps statistique entre deux occurrences d’un événement naturel d’une intensité donnée. Ce terme est très utilisé pour caractériser les risques naturels comme les tremblements de terre, la crue ou l’inondation, la tempête, l’orage, etc. More estimée entre 5 et 10 ans et de nombreux débordements observés. Ces niveaux d’eau sont ensuite décroissants en allant vers la mer, avec des niveaux de période de retourCaractérise le temps statistique entre deux occurrences d’un événement naturel d’une intensité donnée. Ce terme est très utilisé pour caractériser les risques naturels comme les tremblements de terre, la crue ou l’inondation, la tempête, l’orage, etc. More annuelle à Rouen et des niveaux inférieurs à ceux atteints lors des grandes marées en aval de Duclair.
Durant cet événement, le réseau de suivi en continu de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More SYNAPSES a permis d’observer le décalage vers l’aval du bouchon vaseuxZone de turbidité maximale particulière aux estuaires, comprise entre des eaux douces peu chargées en matières de suspension à l’amont et les eaux salées marines. Sa situation n’est pas stable car il évolue au gré des conditions hydrologiques (débits, cycles de marée). More et du gradient de salinité. Des dessalures ont également été observées en baie de Seine par la bouée SMILE. Du fait d’un apport accentué en matière organiqueMatière fabriquée par les êtres vivants (vs matière minérale). Elle correspond à la biomasse vivante ou morte d’un écosystème. More, les teneurs en oxygène ont été réduites de 1à 2 mg/l dans la Seine, mais sont restées compatibles avec la vie aquatique. Aucun enrichissement particulier en phosphore ou en azote n’a été mesuré. Pour les métaux et les HAP, quelques hausses de concentrations ont été détectées, les valeurs restant toutefois dans la gamme habituelle. Pour les substances pharmaceutiques, a été observée une hausse des concentrations en paracétamol pouvant être associée à des rejets d’effluents non ou peu traités. De même, quelques pics de substances actives : herbicides, fongicides ou insecticides sont à relier aux ruissellements sur les zones de cultures utilisant ces substances. Les substances des autres familles de contaminants organiques n’ont pas été détectées, ou à des concentrations proches des limites de détection. Aucune contamination microbiologique associée à l’évènement n’a été mise en évidence par les données de suivi.
Au final, la crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More de juin 2016 a eu un impact très limité sur la qualité des eaux de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine, avec des variations observées des paramètres de qualité des eaux conformes à ce qui pouvait être attendu. L’intensité de ces variations a été moindre que ce qui pouvait être craint, témoignant de l’amélioration générale de la qualité des eaux.
Référence bibliographique
Fisson C., 2017. Impact de la crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More de juin 2016 sur l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine. Rapport réalisé par le GIP Seine-Aval, 36p.
GIP Seine-Aval, 2022. CAPNORD : Caractérisation des évolutions hydro-morpho-sédimentaires et écologiques du secteur de la fosse Nord depuis la construction de Port 2000. 55 pp.
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