Mise en place d’un réseau local de prairies de référence pour évaluer des projets de restauration écologique

Les prairies herbacées basses constituent le milieu de zones humides majoritaire d’un point de vue surfacique dans la vallée de Seine. Elles peuvent jouer un rôle important dans le cycle du carbone et de l’azote, mais également pour la régulation des inondations. Elles jouent un rôle majeur vis-à-vis de la biodiversitéEnsemble constitué par la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité écologique, ainsi qu’à ses interactions. More.
Ce vaste ensemble couvre des situations très contrastées en termes de fonctionnement écologique, notamment en fonction des conditions d’inondationSubmersion d’un terrain. En milieu estuarien, elle peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe. More et de gestion agricole. Le maintien et la restauration du caractère humide de ces milieux, en limitant le drainage et par inondationSubmersion d’un terrain. En milieu estuarien, elle peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe. More par les eaux de Seine constitue une des orientations pour la restauration des fonctions écologiques estuariennes.
Les travaux de recherche s’orientent vers l’acquisition de connaissances sur les conditions favorables pour optimiser le stockage de carbone, l’épuration des nitrates issus du fleuve dans ces milieux, tout en recherchant la compatibilité avec une activité socio-économique et un intérêt dans le cadre des stratégies d’adaptation au changement climatique.

Le projet REPREF s’inscrit dans cette dynamique en s’intéressant à un premier site, identifié comme site atelier dans le cadre de la démarche REPERE. En effet, Caux Seine Agglo, propriétaire des parcelles à restaurer dans le cadre de la compensation du projet Port-Jérôme 2, souhaite restaurer des milieux humides tout en conservant une activité agricole. C’est pourquoi, il est apparu intéressant de tester deux modalités de restauration par remise en herbe, à savoir :

• une modalité correspondant à la conversion de parcelles actuellement en maïs en prairie permanente (implantation de la prairie prévue sur une durée > 5 ans)
• une modalité correspondant à la conversion de parcelles actuellement en maïs en prairie temporaire (implantation prairie sur une durée < 5 ans) avec mise en place d’une rotation de 4 ans de prairie suivi de 2 ans de cultures (maïs puis céréales de printemps).

Un ensemble de 15 parcelles a était identifié et fera l’objet d’un suivi scientifique. Ce dispositif permet de disposer de réplicas et de parcelles de références pour évaluer et comparer la capacité de stockage de carbone et la diversité végétale les différentes modalités de gestion de ces parcelles.