Les apports anthropiques provenant du bassin versantEspace qui draine l’ensemble des eaux de ruissellement et d’infiltration vers un même exutoire (lac, cours d’eau, océan, etc.). More font de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de Seine un système fortement eutrophisé où la richesse biologique est importante et qui génère une forte productivité, généralement mal estimée. En effet, les compartiments phytoplanctonique et microphytobenthique sont souvent réduits à la teneur en chlorophylle du milieu. Or, l’estimation de la biomasse chlorophyllienne ne donne qu’une image figée de ces compartiments.
Le projet PROUESSE apporte ainsi une estimation de la production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More phytoplanctonique et microphytobenthique,. Il apporte des informations sur les dynamiques de ces deux compartiments et permet d’estimer la production autochtoneQualifie un élément qui provient du milieu étudié. (vs Allochtone) More du secteur aval de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More.
Le couplage entre des mesures de production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More à haute fréquence à l’aide de fluorimètres PAM (Pulse Amplitude Modulated) et de l’incorporation de carbone 13C a permis de mesurer la production mensuellement au cours de l’année 2015. A côté des mesures de production, la diversité du compartiment phytoplanctonique a été analysée en couplant la microscopie, la cytométrie en flux et la biologie moléculaire. Le projet PROUESSE a produit une quantité importante de données originales qui permettent à la fois de fournir des chiffres fiables utilisables pour la modélisation et les gestionnaires et des données fondamentales qui nous permettent de mieux comprendre le détail des processus.
Claquin P. (coord.), Morelle J., Schapira M, Orvain F., Lopez P., 2018.
Projet PROUESSE : « Production primaire de l’estuaire de la Seine», Rapport de recherche du programme Seine-Aval 5, 76 p.
GIP Seine-Aval, 2019. Un écosystème qui dépend de la production primaire. Revue Tout s’explique !
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR BOREA, Université de Caen
Ifremer - LERN
UMR BOREA CNRS 7208, MNHN
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