Dans le projet PERHICLES, les objectifs principaux étaient de préciser les liens entre les fluctuations hydrologiques interannuelles dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de Seine et les oscillations du climat en Atlantique Nord. Secondairement, il s’agissait de discuter de l’impact des oscillation hydrologiques de long-terme dans la caractérisation statistique de certaines variables hydrométéorologiques à l’échelle événementielle (crues liées aux augmentations rapides du débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More de la Seine et vents au cap de la Hève).
Des variables climatiques issues de réanalyses NCEP entre 1950 et 2007 ont été étudiées sur une zone géographique centrée sur l’Atlantique Nord avec une résolution de 2.5° (~ 278 km). L’analyse a permis de mettre en évidence les localisations des centres d’actions principaux associés à chaque variable. Ces centres d’action correspondent relativement bien, de 1950 à 2007, à la structure du dipôle NAO, avec deux centres d’action localisés respectivement sur l’Islande et sur les Açores. L’étude a par ailleurs révélé un contenu spectral relativement similaire à celui des processus hydrologiques régionaux et locaux tel que débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More de la Seine ou pluie à Rouen, avec des échelles de variabilité de l’ordre de 4-10 ans, dont l’amplitude se renforce à partir des années 80, plus encore à partir de 1990.
Les séries de débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More dans le bassin de la Seine et dans le Nord de la France sont des processus non linéaires, puisqu’à un quantile donné peuvent correspondre différentes contributions d’événementiel et de variabilité interannuelle. L’échelle événementielle a été définie par la durée de la réponse journalière du débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More à Poses par intercorrélation entre pluie moyenne journalière sur le bassin de la Seine et débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More de la Seine à Poses. Cette durée a été fixée à 30 jours. Les résultats obtenus ont montré, par ajustement d’une loi de Pareto généralisée aux fluctuations haute-fréquence de débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More (i.e. <30j), une augmentation des valeurs obtenues à une période de retourCaractérise le temps statistique entre deux occurrences d’un événement naturel d’une intensité donnée. Ce terme est très utilisé pour caractériser les risques naturels comme les tremblements de terre, la crue ou l’inondation, la tempête, l’orage, etc. More T de 5 à 10% pour la période comprise entre 1985 et 2010 par rapport à la période 1950-1985, traduisant une faible augmentation des débits de crues « rapides » sur cette période.
Fritier N., Massei N. (coord.), Jardani A., Hannah D.M., Mouhri A., Deloffre J., Laignel B. (coord.), Dupont J.P., 2012. Projet PERHICLES : Projet d’étude des réservoirs hydrologiques sous influence climatique en estuaire de Seine. Projet Seine-Aval 4, 51p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
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