Le projet ISOMET a utilisé une approche originale pour étudier les sources et le devenir de certains métaux dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine : d’une part en mettant en parallèle des échantillons contemporains, prélevés durant le projet, et des échantillons historiques issus de carottes sédimentaires ou de banques d’échantillons, et d’autre part en identifiant dès que c’était possible une signature propre à chaque source.
Grâce à cette approche, une évolution des sources contaminantes avec le temps a été observée grâce aux observatoires disponibles (banques d’échantillons, carottes). Les signatures isotopiques du plomb et du zinc suggèrent des changements de la source anthropiqueRelatif à l’activité humaine. More principale vers l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More entre 1964 et 2007. En particulier, 3 sources de plomb anthropiqueRelatif à l’activité humaine. More très distinctes ont été mises en évidence, une première source de caractéristiques industrielles et provenant de l’amont de la Seine, une deuxième source industrielle de caractéristiques très différentes de la précédente, attribuable à l’industrie de fabrication des écrans cathodiques et provenant de l’Eure. Enfin une troisième source très importante pourrait trouver son origine dans les rejets de phosphogypses, sousproduits de l’industrie de l’acide phosphorique, dans la région Rouennaise. De même, les apports d’usines métallurgiques ont laissé la place pour le zinc urbain provenant des eaux de percolation et les stations d’épuration, alors que les signatures isotopiques du mercure suggèrent que depuis le début des années 90 une domination par le mercure industriel/technologique a évolué vers une autre source, par contre difficilement identifiable par l’isotopie.
Projet ISOMET : Étude de la signature isotopique des métaux dans l’estuaire de la Seine. Une information essentielle pour le traçage et la discrimination des sources et processus. Projet Seine-Aval 4, 45p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
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Observatoire Midi-Pyrénées, UMR CNRS 5563 LMTG
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