La connectivité écologique latérale dans un estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More influe sur l’efficacité des fonctions écologiques supportées. Elle régule les flux d’eau et de matière et la structuration des habitats qui contrôlent les cycles biogéochimiques, la productivité biologique et in fine le support du cycle de vie de nombreuses espèces. Les programmes scientifiques passés ont permis d’appréhender le rôle écologique de certains milieux estuariens (prairie, vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More, roselière…). Toutefois, l’influence du degré de connectivité entre la Seine et les milieux rivulaires sur les processus écologiques apparaît actuellement complexe à évaluer. Hors, ces données sont nécessaires pour mieux orienter les mesures de réhabilitation des fonctions écologiques estuariennes.
Le projet FEREE a pour ambition d’évaluer le bilan écologique de différents sites aux connectivités hydrauliques latérales contrastées. L’hypothèse sous-jacente est que le fonctionnement écologique des milieux associés se différencie du fait des gradients de contraintes qui s’expriment (i.e. gestion hydraulique, fréquence et durée d’inondationSubmersion d’un terrain. En milieu estuarien, elle peuvent avoir plusieurs causes : débordement d’un cours d’eau, submersion marine, remontée de nappe. More, degré de salinité) et se traduit par des modifications d’un certain nombre de processus associés aux milieux humides estuariens, e.g. la production de biomasses, le processus de filtration (interface sol-eau), la dynamique sédimentaire, la « sélection » d’espèces par filtres environnementaux, l’agencement des communautés (composition, diversité…), les interactions trophiques, la minéralisation de la matière organiqueMatière fabriquée par les êtres vivants (vs matière minérale). Elle correspond à la biomasse vivante ou morte d’un écosystème. More, la dénitrification.
Le secteur aval de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More est ciblé permettant d’acquérir des informations sur les gradients de salinité, connaissances utiles dans un contexte d’élévation du niveau marin et de tendance à la remontée du biseau salé.
Langlois E., Lecarpentier T., Neupert M., Morelle J., Pavkovic M., 2023.Continuités écologiques latérales dans la Réserve Naturelle Nationale de l’estuaire : dynamiques des végétations, cycles de l’azote et du carbone, poissons. Séminaire Seine-Aval, 21-22 novembre 2023.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
Laboratoire d'Ecologie, Université de Rouen
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
Cellule de Suivi du Littoral Normand
UMR 6553 Ecobio, Université de Rennes 1
CRESCO - Museum d'histoire Naturel
Maison de l’Estuaire
UMR 6553 Ecobio, Université de Rennes 1
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