A travers une stratégie de surveillance active, le projet BIOSURVEILLANCE a posé un diagnostic écotoxique de masses d’eau, à l’échelle du continuum bassin versant – estuaire – littoral. La stratégie a reposé sur l’encagement de binômes ou trinômes d’espèces de différents groupes zoologiques – i.e. poissons, mollusques et crustacés – représentatifs des différentes masses d’eau – i.e. continentales, de transition et côtières. L’étude s’est focalisée sur des biomarqueurschangement observable et/ou mesurable au niveau moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, qui révèle l’exposition présente ou passée d’un individu à au moins une substance chimique à caractère polluant. More reconnus, applicables de façon uniforme à l’ensemble des taxons ciblés – i.e. dommages primaires à l’ADN et activité de phagocytose. Un point central de cette stratégie consistait à la lecture des différents couples « réponse biologique/espèce » au regard de grilles spécifiques d’interprétation définies au préalable (projet SASHIMI).
Un suivi pilote a ainsi été déployé durant 2 campagnes, à l’automne 2020 et 2021, sur 27 stations des continuum Seine, Orne et Vire. Les résultats ont été valorisés sous forme d’une carte interactive sur le site de l’observatoire de l’axe Seine. Le retour sur expérience a démontré la faisabilité de cette stratégie pour un suivi pérenne de l’état écotoxicologique des masses d’eau du continuum. Les résultats rendent compte de niveaux d’effets biologiques globalement très cohérents avec l’état DCE, permettant de renforcer le diagnostic. L’application de l’approche « biomarqueurschangement observable et/ou mesurable au niveau moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, qui révèle l’exposition présente ou passée d’un individu à au moins une substance chimique à caractère polluant. More » à un ensemble de taxons s’est révélée être pertinente pour la classification des masses d’eau, du fait de la complémentarité entre les modèles étudiés pour un screening plus intégratifs des différents modes d’exposition et modes d’action des contaminants. Ces résultats ont fait l’objet d’une journée d’échange entre scientifiques et gestionnaires, à l’occasion d’un séminaire de restitution. Ces échanges ont permis de souligner l’intérêt des divers acteurs pour ce type d’approche et de mieux définir le périmètre des enjeux futurs, notamment pour un déploiement opérationnel dans le cadre d’un suivi à grande échelle.
Le projet BIOSURVEILLANCE est soutenu financièrement par l’AESN.
GIP Seine-Aval, 2020.
Tout s’explique : Des organismes aquatiques utilisés pour suivre la qualité de l’eau.
Xuereb B., Fisson C., Geffard A. (coord.), Amara R., Auffret M., Bado-Nilles A., Bonnard M., Bonnevalle-Normand M., Chaumot A., Costil K., Geffard O., Le Foll F., Palos-Ladeiro M., 2023. Projet BIOSURVEILLANCE : Proposition d’un pilote basé sur l’utilisation de biomarqueurs pour un appui à la surveillance de la qualité des masses d’eau du district Seine‐Normandie. Rapport de recherche du programme Seine-Aval 6 et de la Zone Atelier Seine, 49p.
Bonnevalle-Normand M., Xuereb B., Geffard A., Fisson C, 2023. Fiches descriptives des stations étudiées dans le cadre du projet BIOSURVEILLANCE. Rapport de recherche du programme Seine-Aval 6 et de la Zone Atelier Seine, 30p
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR INERIS 02 SEBIO - Université du Havre
INRAE
SEBIO, Université de Reims
Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, Université de Lille
TOXEM
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