L’effort d’amélioration de la continuité écologique dans le bassin de la Seine implique d’essayer de quantifier les conséquences de différents scénarios d’aménagements de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More pour les poissons estuariens et migrateurs. Dans ce contexte, le projet ANACONDHA s’intéresse à la connectivité fonctionnelle de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine et à la capacité des différentes espèces de poissons d’y réaliser une partie ou l’ensemble de leur cycle de vie.
Les objectifs étaient (1) de tester une approche de modélisation géomatique de la connectivité fonctionnelle et (2) d’évaluer sa capacité à fournir une analyse cartographique des potentialités de préservation et de réhabilitation des habitats estuariens. La modélisation du chemin de moindre coût est faite à l’aide du logiciel ANAQUALAND.
Le choix a été fait de se concentrer dans les modélisations sur deux cas d’étude contrastés :
1) les migrations tidales des juvéniles du bar commun vers les nourriceries et les habitats de refuge au cours d’une marée. Ce travail a montré qu’au cours d’une marée, la disponibilité des habitats varie fortement selon les conditions de marée, ainsi que des différences importantes entre le nord et le sud de l’embouchure.
2) les migrations des adultes de truite commune (forme rivière et mer) vers les frayères de deux affluents : la Risle et le Cailly. Ce travail a permis d’illustrer l’intérêt d’une modélisation couplant les mouvements depuis l’embouchure, facilités par les vitesses de flotMoment de la marée montante, avec des courants dirigés vers l’amont. (vs Jusant) More, puis un mouvement lié aux facièsEnsemble de caractères permettant de classer un sédiment ou une roche par identification à l’œil nu. More et aux obstacles aux confluences avec les affluents et dans la partie de l’affluent non soumis à marée. Les scénarios permettent d’identifier les obstacles qui sont les plus pertinents à effacer pour améliorer les accessibilités mais aussi de hiérarchiser les bras du cours principal qui pourraient être les voies de migrations les plus accessibles.
Un bilan des approches géomatiques développées est proposé ainsi que des perspectives.
Le Pichon C. (Coord.)., Alp M. 2018. Projet ANACONDHA « Analyse spatiale de la connectivité des habitats fonctionnels pour les poissons à l’échelle de l’estuaire ». Rapport de recherche du programme Seine-Aval 5, 101 p.
GIP Seine-Aval, 2019. Les habitats des poissons à la loupe. Revue Tout s’explique !
Responsables scientifiques des équipes impliquées
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