La force de la marée est à la base du fonctionnement des estuaires. Sa dynamique est visible à l’échelle semi-diurneSe dit du cycle de marée qui, sur nos côtes, est proche de 12 h soit 2 cycles/jour. More (marée haute / marée basse) et à l’échelle du cycle lunaire (Morte-eau / Vive-eau). Le coefficient de maréeNombre sans dimension calculé d’après le marnage qui caractérise la grandeur de la marée sur une échelle de 20 à 120. More traduit cette intensité (Source : SHOM)
Le niveau de la Seine varie selon les phases de la marée : il augmente lors du flotMoment de la marée montante, avec des courants dirigés vers l’amont. (vs Jusant) More pour atteindre son niveau de pleine mer ; il diminue ensuite lors du jusantMoment de la marée descendante, avec des courants dirigés vers l’aval. (vs Flot) More, jusqu’à la basse mer.
Le niveau de la Seine est suivi en continu par un réseau de marégraphes (HAROPA – Port de Rouen)
Basse mer
Pleine mer
Le débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More de la Seine correspond au volume d’eau douce qui transite dans le cours d’eau. Il varie à l’échelle saisonnière, avec des extrêmes réguliers (crueAugmentation du débit d’un cours d’eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More / étiageQualifie la période de l’année où un cours d’eau atteint son débit le plus bas. (vs Crue) More).
Sa mesure en continu à Vernon indique le débit entrant en estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More (Source : HydroPortail).
La température de l’eau varie selon la saison, mais aussi à l’échelle de la marée. C’est un paramètre fondamental de la qualité de la Seine, avec des perturbations des organismes aquatiques présents en Seine au-delà de 23°C.
Ce paramètre est suivi à haute-fréquence (toutes les 5 minutes) par un réseau de sondes (Réseau SYNAPSES, GIP Seine-Aval).
L’oxygénation de l’eau varie à différentes échelles, en lien notamment avec la température de l’eau et les apports de matière organiqueMatière fabriquée par les êtres vivants (vs matière minérale). Elle correspond à la biomasse vivante ou morte d’un écosystème. More. C’est un paramètre fondamental de la qualité de la Seine, avec des perturbations des organismes aquatiques présents en Seine en-deçà de 5 mg/l.
Ce paramètre est suivi à haute-fréquence (toutes les 5 minutes) par un réseau de sondes (Réseau SYNAPSES, GIP Seine-Aval).
Les poissons migrateurs effectuent des trajets entre les milieux d’eaux douces et d’eaux salées afin d’accomplir leur cycle biologique. Certains se reproduisent en mer et croissent en eau douce (anguille), alors que d’autres font l’inverse (saumon atlantique, aloses, lamproies).
Leur passage dans les passes à poissons du barrage de Poses est comptabilisé par vidéo-comptage (SeinorMigr).
passages aux passes à poissons (Poses)
Témoin du mélange des eaux douces et salées à l’embouchure de la Seine, le gradient de salinité varie dans le temps et l’espace. Sa pénétration la plus amont lors de la dernière marée traduit le positionnement de ce gradient, en réponse à la marée et au débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More de la Seine.
Elle est estimée grâce au suivi à haute-fréquence (toutes les 5 minutes) de la salinité par un réseau de sondes (Réseau SYNAPSES, GIP Seine-Aval).
en amont du pont de Normandie
Le bouchon vaseuxZone de turbidité maximale particulière aux estuaires, comprise entre des eaux douces peu chargées en matières de suspension à l’amont et les eaux salées marines. Sa situation n’est pas stable car il évolue au gré des conditions hydrologiques (débits, cycles de marée). More est une zone de concentration des sédiments fins transportés par la Seine. Ce piégeage naturel est lié à la rencontre des courants marins avec les eaux douces venant de l’amont. Sa position moyenne lors de la dernière marée traduit cet équilibre.
Elle est estimée grâce au suivi à haute-fréquence (toutes les 5 minutes) de la turbiditéFait, pour l’eau, d’être chargée en particules solides en suspension qui augmentent la densité du mélange et réduisent sa transparence. More par un réseau de sondes (Réseau SYNAPSES, GIP Seine-Aval).
en amont du pont de Normandie
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