L’embouchure de la Seine présente des zones de nourriceries essentielles pour de nombreux poissons d’importance halieutique (sole, plie, merlan, bar…). Depuis plusieurs décennies, ces habitats ont vus leur surface largement réduite et ils sont aujourd’hui encore sous pression d’une contamination chimique persistante. La compréhension du fonctionnement de ces zones présente un enjeu fort pour accompagner la volonté de restauration de ces milieux et améliorer ainsi la fonctionnalité écologique globale de l’estuaireZone aval d'un fleuve, sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire s'étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine.
Lors de la phase 6 du programme Seine-Aval, des campagnes de terrain, des mesures en laboratoire et la mobilisation de modèles, ont permis de mieux comprendre cette fonctionnalité de nourricerieSite de séjour des juvéniles, souvent en zone côtière. More pour déterminer les leviers efficaces pour leur restauration. Les résultats de ces projets sont désormais disponibles !
- Le projet CHOPIN traite de la contamination des nourriceries de soles par les contaminants hydrophobes halogénés et explore des scénarios de restauration de ces dernières
- Le projet CAPES analyse la capacité trophiqueQui concerne la nutrition des organismes More des nourriceries de l’embouchure et le comportement alimentaire des principales espèces halieutiques