Depuis 11 ans le réseau de suivi haute fréquence SYNAPSES mesure en continu et sur l’ensemble de l’estuaireZone aval d'un fleuve, sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire s'étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine, les principaux paramètres liés à la qualité de l’eau. Porté en collaboration par le GIP Seine-Aval et HAROPA PORT Rouen, il a pour objectif la compréhension du fonctionnement de l’estuaireZone aval d'un fleuve, sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire s'étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More, le suivi de son évolution et de l’impact de perturbations environnementales ou anthropiques ponctuelles (crueAugmentation du débit d'un cours d'eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More, sécheresse, accidents industriels…).
Le réseau dispose aujourd’hui d’une nouvelle interface de consultation des données (ici), permettant de visualiser et télécharger jusqu’à 10 ans de données, sur 7 stations et 6 paramètres (température, oxygène dissous, salinité, turbiditéFait, pour l’eau, d’être chargée en particules solides en suspension qui augmentent la densité du mélange et réduisent sa transparence. More, etc.) représentant plus de 30 millions de mesures ! Cet outil facilite ainsi la diffusion et l’exploitation des données acquises et permet d’analyser le fonctionnement du système.
Accéder à l’interface de consultation des données de suivi haute fréquence de l’estuaire de la Seine
Retour sur l’été 2022
Ce réseau a notamment permis de suivre la qualité de l’eau de l’estuaireZone aval d'un fleuve, sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire s'étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More, lors de cet été 2022 particulièrement chaud et sec :
- les débits moyens les plus faibles depuis 30 ans ont été observés en juillet-août sur la Seine (à Vernon) : 142m3/s contre 131 m3/s en 1992 ;
- la température de l’eau à Rouen a dépassé les 23°C durant 51 jours, soit le double des années précédentes. Le maximum a été atteint le 19 juillet, avec un pic à presque 26°C !
- l’oxygénation des eaux est resté satisfaisante avec des teneurs toujours supérieures à 6,8 mg/l, bien au-delà du seuil de 3mg/l critique pour les espèces aquatiques ;
- en lien avec les faibles débits, la salinité est remontée jusqu’à Quillebeuf-sur-Seine (PK 328), soit 5km plus en amont que les années précédentes ;
- le bouchon vaseuxZone de turbidité maximale particulière aux estuaires, comprise entre des eaux douces peu chargées en matières de suspension à l’amont et les eaux salées marines. Sa situation n’est pas stable car il évolue au gré des conditions hydrologiques (débits, cycles de marée). More a suivi la même tendance, avec une position moyenne à Tancarville (PK 336), presque 10km plus amont que les années précédentes.