La Seine francilienne a connu en 2016 une crueAugmentation du débit d'un cours d'eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More significative, atteignant plus de six mètres à Paris le 3 juin, et dont les répercussions ont été observées jusqu’en estuaireZone aval d'un fleuve, sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire s'étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. Cet événement a été particulièrement remarquable du fait de la période à laquelle il s’est produit, les crues de la Seine ayant majoritairement lieu en hiver.
L’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) et la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie (DRIEE) ont été sollicitées par le préfet coordonnateur de bassin, mandaté par la ministre chargée de l’Environnement, pour éclairer les instances de bassin sur l’impact de la crueAugmentation du débit d'un cours d'eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More de mai/juin 2016 sur la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Une démarche collégiale a ainsi été initiée au mois de juillet 2016 avec les partenaires du bassin concernés par la crueAugmentation du débit d'un cours d'eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More, pour établir un retour d’expérience sur celle-ci. Près de 25 structures productrices de données, collectivités, syndicats, laboratoires de recherche, producteurs d’eau potable ou gestionnaires d’assainissement, ont contribué aux travaux de ce groupe. Il s’agit donc d’un travail collectif, mené sur deux ans, dans l’intérêt du bassin.
Le PIREN-Seine et le GIP Seine-Aval ont pris en charge le bilan et l’exploitation des données physico-chimiques issus de l’ensemble des analyses disponibles sur l’eau et des analyses de sédiments provenant de laisses de crueAugmentation du débit d'un cours d'eau dépassant plusieurs fois son débit moyen. (vs Étiage) More collectées dès la décrue sur des sites répartis sur les zones impactées. Ce travail a débouché sur la publication d’un fascicule édité par le PIREN Seine, en collaboration avec le GIP Seine-Aval.
Ce fascicule présente les principaux résultats marquants de ce travail d’analyse de données, soit par leur généricité, soit par leur caractère exceptionnel. Il fait le point sur l’événement hydrologique de mai-juin 2016, puis l’ensemble des données disponibles y sont décrites. Enfin, il réunit les observations qui ont été recueillies auprès des gestionnaires riverains, éclairant les sources de contamination et les préoccupations des habitants confrontés à l’événement.