Le projet BIODISEINE a permis la réalisation compléter les connaissances sur la diversité planctonique. Deux stratégies d’échantillonnage ont été mises en place en point fixe et selon des radiales. Il y a une grande fluctuation saisonnière des paramètres hydrologiques mais également interannuelle qui se traduit par une variabilité spatio-temporelle significative des principales populations des copépodes Eurytemora – Acartia et Temora.. L’analyse du compartiment phytoplanctonique a confirmé la dominance des formes marines dans la zone de l’Embouchure de la Seine surtout l’été. Une première caractérisation des habitats des principaux copépodes Eurytemora affinis, Acartia spp et Temora longicornis en fonction du gradient de salinité a été réalisée. Cette analyse a montré que ces trois espèces occupent des habitats distincts en fonction du gradient de salinité. En plus de la salinité, la température joue un rôle important dans leur dynamique saisonnière. Ceci confirme que tous les futurs changements climatiques vont affecter les habitats et nécessairement les populations de copépodes et par conséquent le reste du réseau trophiqueEnsemble de végétaux et d’animaux qui se nourrissent les uns les autres. A la base se trouvent les végétaux photosynthétiques produisant de la matière organique. Cette matière organique est consommée par les animaux herbivores. Ceux-ci sont à leur tour la proie des carnivores. Les détritivores interviennent à tous les niveaux pour recycler la matière organique. More estuarien. Il est fort probable que l’importance des espèces marines (telle que Temora longicornis) va s’accentuer avec l’intrusion salinePhénomène dans lequel une masse d’eau salée pénètre à l’intérieur d’une masse d’eau douce. More dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. De même, l’augmentation de la température devrait favoriser le complexe d’espèces Acartia spp plus thermophiles. L’analyse de la biodiversitéEnsemble constitué par la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité écologique, ainsi qu’à ses interactions. More planctonique a été réalisée dans les trois zones de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More oligo-, meso- et poly-halines. Dans la partie d’eau douce, le zooplancton est fortement dominé par les formes de petites tailles et essentiellement les nauplii de copépodes et les rotifères. Il semble que la richesse spécifique mais également la production du zooplancton dans la zone d’eau douce soient faibles en comparaison au moins avec l’Escaut
Souissi S. (coord.), Alekseev V., 2012. Projet BIODISEINE : Positionnement des études sur la biodiversité des écosystèmes de l’estuaire de la Seine dans le cadre du changement global : zoom sur les communautés benthiques. Projet Seine-Aval 4, 81p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR CNRS 8187 LOG, Université de Lille 1
St Petersbourg University
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