Étude de la contamination par les médicaments de l’estuaire de la Seine. Application des capteurs passifs à un meilleur diagnostic de leur présence, flux et impact toxique

Les objectifs du projet MEDSEINE ont été d’étudier la contamination par les composés pharmaceutiques (SP) de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine (l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More lui-même, 4 des principales stations d’épuration (STEP) et les apports via Poses) en étendant la gamme des composés étudiés par rapport aux travaux antérieurs, de façon à documenter les classes thérapeutiques les plus variées possible (antibiotiques, anticancéreux, antiviraux, hormones, corticoïdes, analgésiques, psychotropes…). Les analyses chimiques ont été complétées par une approche basée sur des bio-essais permettant de caractériser la toxicitéEffets des polluants chimiques sur les organismes et les écosystèmes. On peut distinguer la neurotoxicité (effets sur le système nerveux), la génotoxicité (effets sur le génome), l’immunotoxicité (effets sur le système immunitaire), la reprotoxicité (effets sur la reproduction), etc. More des échantillons en parallèle de leur contamination chimique et de progresser dans le lien présence et effet. Au-delà des produits initiaux eux-mêmes une démarche prospective sur l’étude de produits de transformation de certains médicaments a été initiée. Enfin une partie des travaux est consacrée au développement de nouvelles méthodologies d’échantillonnage : les échantillonneurs passifs. Il s’agit d’apporter de nouveaux outils permettant de mieux quantifier ces substances dans les milieux naturels notamment en Seine en tenant compte de la variabilité temporelle (intégration dans le temps de la contamination).