Le projet PHARESEE a rassemblé un large panel d’équipes scientifiques autour de l’étude du fonctionnement écologique de la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More nord de l’embouchure de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. L’objectif était d’appréhender les interactions écologiques complexes entre processus hydro-sédimentaires, biologiques et biogéochimiques régulant le fonctionnement et l’évolution de cet habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More.
De nouvelles données sur les réseaux trophiques benthiques ont permis de quantifier le rôle majeur du micro-phyto-benthos dans le soutien des réseaux trophiques estuariens. La meïofaune et la macrofaune se nourrissent quasi exclusivement de ces micro-algues, malgré des modes d’alimentation qui peuvent différer selon les espèces. Comprendre les déterminants de cette production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More benthique constitue ainsi un axe central des travaux de recherche à mener sur les vasières. Des expérimentations originales sur le terrain (exclusion/ensemencement de faune, campagnes pluridisciplinaires saisonnières…) et en laboratoire (suivi expérimental de bioturbation par vidéo…) ainsi que la modélisation des processus régulant le développement du microphytobenthos, ont permis de faire progresser cette connaissance.
Les nouvelles données acquises permettent de préciser l’impact des espèces constituant la macrofaune sur la stabilité des habitats de vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More. La dynamique d’évolution morphologique des vasières varie selon les conditions hydrodynamiques générales des sites et selon le poids respectif dans la communautéGroupement d’êtres vivants qui se maintiennent et se reproduisent dans un certain espace, de façon permanente. More benthique des deux espèces majeures que sont Hediste diversicolor (effet stabilisateur) et Scrobicularia plana (effet destabilisateur). Dans certaines conditions, la faune pourra jouer un rôle amplificateur de l’impact des facteurs hydrodynamiqueScience qui étudie le mouvement des eaux, en lien avec le milieu dans lequel elles évoluent. More sur l’érosionDiminution du volume d’un corps par perte de matière. (vs Accrétion) More ou l’accrétionDéveloppement progressif d’une accumulation sédimentaire recevant constamment des apports nouveaux. (vs érosion) More des vasières et ainsi contribuer de manière non négligeable aux modifications morphologiques de cet habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More (contribution évaluée à 50% sur le site d’étude).
Concernant les flux de nutriments, l’effet saisonnier (température) est le principal paramètre qui guide l’activité microbienne responsable de l’épuration des nutriments. L’activité de bioturbation joue un rôle majeur dans le recyclage de la matière organiqueMatière fabriquée par les êtres vivants (vs matière minérale). Elle correspond à la biomasse vivante ou morte d’un écosystème. More, en favorisant la diffusion des composés dissous (nutriments) et les échanges d’oxygène en profondeur, par biorrigation dans le sédiment. Le développement du micro-phyto-benthos est aussi favorisé avec la présence des galeries des vers (en été comme en hiver), les nutriments étant rendu accessibles même pendant les périodes d’émersion de la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More via des flux diffusifs verticaux.
Un bilan sur les facteurs déterminants du fonctionnement écologique de cette vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More a pu être proposé. La compréhension de ces processus constitue un pool de connaissances essentielles dans le contexte du changement climatique et la perspective de nouveaux aménagements portuaires et de restauration écologique dans l’embouchure de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine.
Huguet A. & Orvain F., (Coord.), 2022 Projet PHARESEE : Productivité microphytobenthique des HAbitats intertidaux en lien avec la dynamique sédimentaire, biogéochimique et les ingénieurs d’écosystème de la faune benthique : implication pour des enjeux de modélisation et de REhabilitation des vasières de la SEine Estuarienne. Rapport de recherche du programme Seine-Aval 6, 161 p
GIP Seine-Aval, 2022. Les vasières, des milieux clefs pour l’écosystème estuarien. Revue Tout s’explique !
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR BOREA, Université de Caen
UMR METIS 7619, UPMC
Ifremer, Dyneco-Physed
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
UMR CNRS 5805 EPOC, Université de Bordeaux1
UMR 6553 Ecobio, Université de Rennes 1
UMR 8222, Laboratoire d’Ecogéochimie des Environnements Benthiques, Observatoire de Banyuls
UMR 7618 IEES, UPMC
Institut de Physique du Globe Paris, UMR 7154
Maison de l’Estuaire
UMR LIENS, UMRi 7266, Université de La Rochelle
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