Le projet pluridisciplinaire RHAPSODIS avait pour objectifs scientifiques : (1) la compréhension des processus sédimentaires dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More amont de la Seine en particulier intégrant leur réponse aux forçagesProcessus (en général physique) agissant sur le milieu et provoquant des mouvements ou des changements d’état More naturels et anthropiques, (2) la reconstitution des contaminants particulaires à l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More amont, (3) la reconstitution de l’historique de l’apparition de gènes bactériens de résistance aux contaminants métalliques, (4) la recherche de gènes spécifiques de bactéries pathogènes et de gènes de résistance aux antibiotiques. Deux carottes sédimentaires réalisées dans la Darse des Docks (Rouen) ont fait l’objet d’une datation et de nombreuses analyses sédimentaires permettant l’analyse de la dynamique du site et l’interprétation des données géochimiques.
Les sédiments accumulés dans la Darse des Docks représentent un enregistrement daté et conforme des concentrations en contaminants particulaires, métalliques, radioactifs et organiques qui ont circulé dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More amont de la Seine depuis un demi-siècle. Cet historique ainsi reconstitué montre une décroissance générale de la contamination, conforme à ce qui est observé à l’amont du barrage de Poses et révèle l’empreinte laissée par les rejets de phosphogypses qui se traduit par des concentrations en métaux et en radionucléides naturels élevées notamment dans le années 70.
Les radionucléides d’origine artificielle sont présents à des concentrations faibles mais tracent de façon très précise les retombées atmosphériques des essais nucléaires des années 60 et celles de l’accident de Tchernobyl en 1986 (137Cs), ainsi que les rejets contrôlés des installations nucléaires de la région parisienne (238Pu et 239, 240Pu).
La diversité spécifique des communautés microbiennes des sédiments est impactée par la contamination métallique et organique des sédiments. Cette diversité est influencée par les concentrations en HAP dans les sédiments les plus anciens de 1970, et par les contaminants métalliques dans ceux de 1971-1975. Il est difficile de relier l’abondance de ces gènes de résistance aux concentrations en métaux traces en raison des multiples mécanismes pouvant être développés pour un même métal (à l’exception du mercure).
Boust D. (coord.), Berthe T., Lesueur P., 2012. Projet RHAPSODIS : Reconstitution de l’Historique des Apports Particulaires a la Seine par l’Observation De leur Integration Sedimentaire. Projet Seine-Aval 4, 163 p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
IRSN
UMR-CNRS 6143 M2C , Université de Caen
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
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