L’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More offre un milieu privilégié pour l’alimentation de nombreuses espèces aquatiques et en particulier les poissons. Les pressions anthropiques modifient le bon déroulement des chaines alimentaires dégradant l’état écologique de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. Des constats réalisés dans le cadre des travaux scientifiques antérieurs, il ressort que la productivité biologique du secteur estuarien Poses – Tancarville ne semble pas optimale. Etablir le diagnostic en vue de fixer des objectifs de restauration nécessite l’actualisation des connaissances des mécanismes régulant le fonctionnement écologique de la colonne d’eau dans ce secteur. Le projet SARTRE avait pour objectifs de combler ce déficit de connaissances sur les communautés biologiques colonisant le domaine pélagique et de caractériser les modes d’alimentation.
La mise en œuvre de suivis multidisciplinaires sur la période 2019-2022 a permis de mettre en évidence des différences marquées d’amont en aval. Cela concerne la production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More, les espèces d’invertébrés aquatiques, les abondances de poissons ainsi que le fonctionnement trophiqueQui concerne la nutrition des organismes More. Une zone intermédiaire entre Duclair et La Bouille semble particulièrement limitante pour le bon fonctionnement écologique de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More. La mise en place d’un suivi long terme sur les paramètres clés permettrait de cerner les causes de ce dysfonctionnement non élucidé à ce stade.
En complément de cet état des lieux de Poses à Tancarville et en réponse a une sollicitation d’Haropa Port, les équipes scientifiques ont contribué à l’analyse des impacts écologiques d’une nouvelle stratégie de clapageVidange en mer des sédiments de dragage en un lieu réservé à cet effet. More de sédiments dans le lit de la seine, dans la boucle de Jumièges. Les données acquises ont pu être utilisées pour établir les dossiers réglementaires et sont décrites dans 2 annexes au rapport de recherche du projet.
GIP Seine-Aval, 2024. Le fonctionnement écologique dans la colonne d’eau de l’estuaire fluvial. Revue Tout s’explique !
GIP Seine-Aval, 2022. Le plancton, témoin des changements de la qualité des eaux de l’estuaire de la Seine. Revue Tout s’explique !
Tackx M. (Coord.), 2024. Projet SARTRE : « Seine-Amont : Réseaux trophiques estuariens ». Rapport de recherche du programme Seine-Aval 6, 111 p.
Tackx M., Claquin P., Duhamel S., 2023. De Poses à Tancarville : un fonctionnement écologique pélagique contrasté selon les secteurs : production primaire, réseau trophique, poissons. Séminaire scientifique Seine-Aval, 21-22 novembre 2023.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR CNRS 5245 ECOLAB, Université de Toulouse 3
UMR BOREA, Université de Caen
UMR METIS 7619, UPMC
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Caen Normandie
UMR CNRS 5805 EPOC, Université de Bordeaux
©2023, GIP Seine-Aval, tous droits réservés | Membres et partenaires | Mentions légales | Nous contacter | Réalisation Agence Evvi