La qualité de l’eau de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine est le reflet des pressions passées et actuelles issues des activités menées sur son bassin versantEspace qui draine l’ensemble des eaux de ruissellement et d’infiltration vers un même exutoire (lac, cours d’eau, océan, etc.). More et porte l’empreinte de ses activités. La qualité des eaux, autrefois très dégradée, s’est bien améliorée depuis les années 1970-1980 : amélioration des teneurs en oxygène, baisse de la contamination fécale, réduction des flux de nutriments, baisse des concentrations en métaux, HAP, PCB,…
Ces améliorations sont à mettre en lien avec la réduction des rejets des industries et des particuliers et l’amélioration des capacités de traitement de ces rejets. L’évolution des pratiques agricoles et industrielles tendent également à réduire l’utilisation et le rejet de substances toxiques dans le milieu aquatique.
Aujourd’hui, des préoccupations persistent néanmoins sur les effets cumulés de plusieurs polluants sur les organismes aquatiques. Des questions se posent également sur des contaminants dont on ne se préoccupait pas jusqu’à maintenant (retardateurs de flamme, plastifiants, résidus médicamenteux, etc.). Enfin, la recherche des meilleurs leviers d’action pour poursuivre les améliorations reste une priorité, notamment la gestion des stocks de contaminants dans l’environnement et les apports ponctuels ou accidentels.
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