Les phoques gris (Halichoerus grypus) et phoques veaux-marins (Phoca vitulina) sont des mammifères marins entièrement protégés en France (arrêté du 1er juillet 2011) et listés en Annexe II de la Directive Habitats-Faune-Flore (92/43/CEE).
En Normandie, la baie des Veys accueille la deuxième colonie de phoques veaux-marins en métropole en nombre de naissances (46 en 2019). L’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine et la baie associée accueillent des effectifs moindres que les colonies reproductrices de la façade. Cependant, une présence constante des deux espèces et une augmentation des effectifs depuis 2010 semblent indiquer un potentiel d’accueil et des conditions requises à l’accomplissement de certaines fonctions biologiques nécessaires aux deux espèces, comme la recherche alimentaire.
Dans le contexte de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine, les niveaux de contamination chimique sont particulièrement élevés à l’échelle de la façade Manche-Atlantique. Même si cette situation a favorablement évolué depuis les années 1980, il est avéré que de nombreux micropolluants historiques et émergents sont toujours présents dans les eaux et sédiments du continuum fluvio-estuarien de la Seine. Cette situation questionne l’impact de cette pollution sur la santé des espèces en présence, et donc de ces deux populations de phoques.
Ainsi le projet PHOCONTACT vise à déterminer les niveaux et profils de contamination des phoques dans l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine et à comparer cette situation avec d’autres sites pour évaluer le niveau d’exposition en Seine. Pour cela, le projet pourra bénéficier d’échantillons biologiques déjà disponibles et issus d’une des deux principales colonies en Manche : la baie de Veys. Ainsi, les analyses chimiques pourront être réalisées sur un ensemble d’individus issus de ces deux sites en Normandie. Par ailleurs, des facteurs de contrôle potentiels de cette contamination, liés à la biologie et à l’écologie trophiqueQui concerne la nutrition des organismes More des individus, seront considérés. Enfin, l’état de santé général des phoques et les effets toxiques potentiels de leur charge en contaminants seront également estimés.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR 5805 EPOC OASU, Université Bordeaux 1
Observatoire Pelagis, La Rochelle Université
Centre d’Études Biologiques de Chizé,La Rochelle Université-CNRS
Maison de l’Estuaire
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