La dynamique d’évolution des vasières est sensible aux variations des forçagesProcessus (en général physique) agissant sur le milieu et provoquant des mouvements ou des changements d’état More hydro-sédimentaires et anthropiques. Comprendre leur évolution implique des modalités de suivi avec différentes temporalités : depuis l’évènement ponctuel de forte énergie (ex : tempête, travaux…) jusqu’aux dynamiques sur le long terme en lien avec l’évolution du fonctionnement hydro-sédimentaire de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More.
Le projet SUIVA a pour objectif de proposer une méthodologie pour le suivi morphologique et écologique des vasières estuariennes intertidales. Les équipes détermineront les patrons de variations temporelles et spatiales du sédiment et du microphytobenthos (biomasse, composition pigmentaire et production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More) sur 4 sites pilotes : La vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More Nord, la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More à l’embouchure de la Risle, le site de Lillebonne et le site du Trait. Le suivi mobilisera des approches multi-capteurs couplant images satellites (Pléiade, Sentinel), imagerie par drone, imagerie par caméra en point fixe et mesure in-situ ainsi que les outils de machine learning pour le traitement des données. Grâce à cette complémentarité d’outils mobilisés, les réponses hydro-sédimentaires aux évènements énergétiques pourront être appréhendées. Les processus physiques et écologiques à l’origine du fonctionnement écologique de ces milieux seront également mieux décrits.
A l’issue de ce projet, des éléments techniques et des recommandations pour la mise en place d ’un réseau « automatisé » de suivi morphologique et écologique multi-échelle (spatiale et temporelle) des vasières de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine seront proposés.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Rouen
Université de Nantes
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