Cartographie de la génotoxicité en estuaire de Seine et étude du transfert des contaminants génotoxiques du milieu vers les organismes

Le projet BCG a permis de réaliser une cartographie de la génotoxicité des sédiments des vasières de l’estuaire de la Seine afin de compléter les résultats obtenus par Cachot et collaborateurs en 2006 qui avaient permis de mettre en évidence un gradient de génotoxicité sédimentaire aval/amont au niveau de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More fluvial. Pour cela, les couvertures sédimentaires de la vasière Nord cartographiées en 2010 et 2011 ont été mises en relation avec les informations obtenues sur des prélèvements sédimentaires (géoréférencés avec précision) de la surface de la slikkeÉtendue de vase non végétalisée, limitée vers le haut par le niveau de haute mer de morte-eau. More: génotoxicité, granulométrieDistribution statistique des tailles des particules composant un sédiment. More, calcimétrie et charge en matières organiques. D’une manière générale la génotoxicité au niveau de la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More nord de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine est associée à des faciès sédimentaires vaseux ou à dominante vaseuse. Au niveau de la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine, la génotoxicité directe (-S9) est associée à des sédiments récents (échelle mensuelle), plus ou moins consolidés (vases lisses à sillons marqués) alors que la progénotoxicité est associée à des sédiments plus anciens (échelle annuelle). Les observations posent la question de la rémanence des molécules progénotoxiques, classiquement les HAP, que l’on retrouverait préférentiellement dans des sédiments plus anciens ou remaniés ainsi que de la dégradabilité importante des molécules génotoxiques directes que l’on retrouve associée à des sédiments plus récents. Ce travail montre également que la génotoxicité retrouvée au niveau de la vasièreEspace côtier ou sous-marin couvert de vase. More nord est intimement liée à l’apport du fleuve. Les travaux se sont également intéressés au transfert du potentiel génotoxique du milieu vers deux organismes : le copépode Eurytemora affinis et le poisson Platichthys flesus (flet commun) dans le secteur du bouchon vaseuxZone de turbidité maximale particulière aux estuaires, comprise entre des eaux douces peu chargées en matières de suspension à l’amont et les eaux salées marines. Sa situation n’est pas stable car il évolue au gré des conditions hydrologiques (débits, cycles de marée). More.