L’objectif principal du projet ANTROPOSEINE était de faire une synthèse de l’ensemble des connaissances acquises dans l’embouchure de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More et la partie orientale de la baie de Seine afin de décrire le fonctionnement du réseau trophiqueEnsemble de végétaux et d’animaux qui se nourrissent les uns les autres. A la base se trouvent les végétaux photosynthétiques produisant de la matière organique. Cette matière organique est consommée par les animaux herbivores. Ceux-ci sont à leur tour la proie des carnivores. Les détritivores interviennent à tous les niveaux pour recycler la matière organique. More des différents secteurs qui composent l’ensemble de cette zone.
Il en ressort les principales conclusions suivantes :
L’application du cadre théorique d’interprétation des indices de l’analyse des réseaux écologiques aux écosystèmes estuariens est cependant loin d’être évidente et reste un enjeu scientifique. Les estuaires sont singulièrement dynamiques et fluctuants. On pourrait ainsi supposer que la variabilité hydrodynamiqueScience qui étudie le mouvement des eaux, en lien avec le milieu dans lequel elles évoluent. More qui maintient l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More dans un état de non-climax empêchant l’établissement d’un système «mature» et «stable». Paradoxalement cela pourrait être l’origine d’une forme de résilience de l’écosystèmeOrganisation biologique composée de tous les organismes présents dans une aire géographique donnée et présentant des interactions entre eux et l’environnement. More face aux perturbations naturelles voire anthropiques, le recyclage et l’omnivorie jouant un rôle tampon face aux perturbations.
Niquil N. (coord.), Tecchio S., Dauvin J.C., Lassalle G., Lobry J., 2018. Projet ANTROPOSEINE : ANalyse de la structure TROPhique et cOntribution des habitats de l’estuaire de la SEINE. Rapport de recherche du programme Seine-Aval 5, 46 p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
UMR BOREA, Université de Caen Basse Normandie
UMR CNRS 6143 M2C, Université de Caen Normandie
INRAE
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